C’est une question très légitime, et moins simpliste qu’elle n’en a l’air. Il est vrai que certaines périodes sont économiquement plus actives, et ce quasiment quel que soit le secteur d’activité. Le printemps par exemple, dans l’immobilier comme ailleurs, est souvent associé à la hausse des ventes, car les acheteurs sont plus disponibles et que la lumière naturelle valorise les biens. Toutefois, ce dynamisme saisonnier signifie t’il qu’il faille attendre une période bien précise pour vendre ? A mon sens, la réponse est non, et je vais tenter de vous apporter un éclairage, et quelques exemples parlants issus de mon quotidien de mandataire immobilier indépendante.
Bien avant la période, ce qui compte vraiment, c’est une bonne préparation et une bonne stratégie.
Je vous livre tout de suite la réponse au petit QCM que j’ai soumis à certains récemment : toutes les réponses étaient correctes. On peut vendre sans problème et au juste prix : en été, au printemps, à la rentrée scolaire, et même pendant les fêtes de fin d’année ! Il n’y a pas de règle. Un bien bien estimé, bien présenté, et correctement diffusé trouve preneur à tout moment de l’année. Lisez jusqu’au bout pour des exemples concrets.

Le « bon moment », ce n’est pas une date sur le calendrier, c’est plutôt le moment où votre projet est mûr et où le bien est prêt à être présenté sous son meilleur jour. Cela passe par :
- Une estimation objective et actualisée,
- Un bon positionnement prix,
- Une mise en valeur du bien et une campagne de communication maîtrisées et réussies.
Le contre-exemple : quand attendre une saison spécifique fait rater une vente à des propriétaires mal conseillés.
Cette anecdote vient du Nord toulousain, de propriétaires vendeurs ayant décidé de vendre leur maison en fin d’année 2024. En novembre ils rencontrent une mandataire immobilier : les parties s’entendent pour signer un mandat en décembre. Leur mandataire leur conseille alors d’attendre Avril 2025 pour démarrer la commercialisation. Quatre mois pleins… En attendant, le marché reprend en 2025, les acheteurs sont là, et ce couple voit les mois défiler avant de démarrer enfin son projet immobilier. Quand on connaît la durée d’une vente immobilière, le stress traversé, et l’impatience des mois d’attente avant l’acte définitif, ajouter à cela quatre mois pleins perdus avant même le début de la commercialisation est une hérésie. (Cela peut s’avérer utile lorsque des travaux sont nécessaires à effectuer avant la mise en vente, ce qui était loin d’être le cas de cette charmante maison). Depuis, la vente patine, et sur un marché de l’immobilier encore baissier (voir le Baromètre de l’immobilier Efficity du Troisième trimestre 2025), le risque est, pour ces clients, la perte de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Autre illustration du fait que l’on ne peut pas imputer à la saison seule (ni prioritairement) la réussite d’un projet immobilier : l’équipe Efficity Toulouse a enregistré un très bon mois d’Août, avec la validation de beaucoup d’offres d’achat, et pour ma part une signature de promesse de vente chez la notaire en plein mois d’Août… Quand le moment est le bon, peu importe la saison.
Quid de la saisonnalité sur notre secteur Nord toulousain et Sur Tarn-et-Garonne ?
En Haute-Garonne comme dans le Tarn et Garonne, nos acheteurs ne sont pas seulement saisonniers : mutations professionnelles, agrandissements familiaux, séparations ou investissements locatifs se font sans calendrier fixe. Notre bassin d’emploi étant très dynamique, les projets immobiliers ont lieu toute l’année !
Conclusion : il n’y a pas de saison idéale ou « parfaite » pour mettre en vente son bien d’habitation. Le plus sage est de bien analyser le marché pour une mise sur le marché réussie et une vente au meilleur prix, quelle que soit la période de l’année, même si certaines saisons, comme le printemps, sembleraient spontanément plus propices. Je suis là pour vous aider à analyser votre situation particulière si vous en êtes à ce stade de votre réflexion.
A bientôt pour un prochain partage d’expérience ou d’astuce immobilière !
J’espère vous avoir amené matière à réfléchir : j’ai désactivé les commentaires sur ce blog, mais n’hésitez pas à me faire vos retours dans la vraie vie ou par un autre canal de communication :).

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